Commission municipale du Québec : une nouvelle plainte déposée à l’endroit du maire Rochon
Le maire de Gracefield affirme qu’une plainte aurait été déposée à son endroit auprès de la Commission municipale du Québec après qu’il ait utilisé son droit de veto lors d’une séance du conseil municipal.
Réal Rochon mentionne que la plainte concerne le veto qu’il a apposé au début du mois d’août concernant un point à l’ordre du jour en lien avec une entente que la Ville a tenté de conclure avec le Syndicat des travailleurs et travailleuses de Gracefield. L’entente visait à régler une série de griefs déposée par des employés au cours des derniers mois. Le maire Rochon explique avoir consulté les conseillers juridiques de la municipalité avant d’utiliser son droit de veto et qu’il compte bien plaider non coupable :
Après un vote serré, une résolution a été adoptée pour mandater la firme Deveau Avocats afin qu’elle prépare la défense du maire Rochon. Aucune date d’audience n’a été fixée, pour le moment.
Les élus de Gracefield ont également convenu de signer un projet d’entente avec le Syndicat des travailleurs et travailleuses de Gracefield. Selon le maire suppléant, Mathieu Caron, cette entente permettrait de régler six griefs, dont certains visent le maire, Réal Rochon. Il est d’avis que l’adoption de ce projet d’entente est un signe qui démontre la bonne volonté des élus à améliorer les relations de travail entre le conseil municipal et les employés de la Ville :
Rappelons que plus d’une vingtaine d’employés de la Ville ont quitté leur emploi ou se sont absentés pour des raisons de maladie durant de longues périodes depuis les 3 dernières années. Le président du syndicat, Éric Gauthier, affirme qu’il s’agit d’une conséquence directe du climat de travail qui règne au sein de la Ville.