Actualité locale Par Félix-Antoine Parent |

Climat de travail tendu à Gracefield : les élus divisés sur la solution à apporter

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Depuis plusieurs mois, voire plusieurs années, les relations de travail sont tendues au sein de la Ville de Gracefield. Environ vingt griefs et plaintes ont été déposés par le syndicat des travailleurs et travailleuses de Gracefield. Selon le président du syndicat, Éric Gauthier, des employés de la ville auraient subi de l’intimidation, de l’ingérence et n’auraient pas eu droit à du temps supplémentaire qui leur était dû, notamment.

Des démarches ont récemment été entreprises par les membres du conseil municipal afin d’en venir à une entente avec le syndicat dans le but de régler les dossiers litigieux. Après avoir tenté, sans succès, de régler la question lors des 3 dernières séances publiques, le conseil a finalement été en mesure d’adopter des résolutions à cet effet, lundi dernier.

Après un vote serré, le volet 1 de l’entente avec le syndicat, qui concerne moins d’une demi-douzaine de griefs, a été rejeté. Le maire, Réal Rochon, explique :

Comme ce volet pourrait donc se régler en arbitrage, il est difficile de prévoir l’issu de ce processus et les frais qui pourraient y être associés.

Cependant, les membres du conseil ont accepté le volet 2 de l’entente qui concernerait un peu plus d’une douzaine de dossiers litigieux dont certains touchent directement le maire Rochon. Celui-ci s’est d’ailleurs retiré de la table du conseil au moment de prendre la décision. La Ville tentera de négocier une entente avec le Syndicat des travailleurs et travailleuses de Gracefield.

D’ailleurs, Éric Gauthier affirme que plus d’une vingtaine d’employés de la Ville ont quitté leur emploi ou se sont absentés pour des raisons de maladie durant de longues périodes depuis les 3 dernières années. Il affirme qu’il s’agit d’une conséquence directe du climat de travail qui règne au sein de la Ville. Certains conseillers déplorent l’attitude du maire dans ce dossier et auraient souhaité un autre dénouement. Ils jugent que l’affaire devait être réglée dans les meilleurs délais et sans avoir recours à l’arbitrage afin d’ éviter des dépenses supplémentaires. Selon certaines personnes bien au fait du dossier, Gracefield aurait déjà généré des dépenses de dizaines de milliers de dollars en frais juridiques dans cette affaire, sans parvenir à la régler, pour le moment.

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