Chasse à l’orignal : entente imminente entre Québec et le comité algonquin sur l’orignal
Le service des nouvelles de CHGA a reçu plusieurs informations confirmant qu’une entente serait imminente entre Québec et le comité algonquin sur l’orignal, entourant l’enjeu du cheptel d’orignaux dans la réserve faunique La Vérendrye.
Malgré le retrait de la communauté de Lac-Barrière, défavorable à l’accord de principe qui avait été conclu en avril dernier, la majorité des communautés algonquines impliquées dans ce dossier iront de l’avant avec le processus de négociation.
Selon nos sources, les Val-Gatinois, tout comme les chasseurs et les membres des premières nations, peuvent s’attendre à un dénouement d’ici les prochains jours.
Par ailleurs, CHGA FM a reçu la confirmation qu’un moratoire sur la chasse sportive à l’orignal sera implanté pour les deux prochaines saisons, soit en automne 2021 et en automne 2022. Cette mesure permettra de dresser un portrait de la situation à travers le secteur. Dès la signature de l’entente, une étude sera menée conjointement par les communautés algonquines, le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, et un groupe d’experts neutres afin d’établir les modalités des recherches.
Un nouveau plan d’aménagement sera également établi pour permettre d’étudier le cheptel dans les autres secteurs, tels que les pourvoiries et les ZEC. Éventuellement, si les chiffres démontrent une baisse de la population d’orignaux dans certains endroits spécifiques, des mesures évolutives pourront être mises en place. Toutefois, un moratoire ne serait pas envisagé pour ces secteurs.
Au niveau de la pêche, il ne serait pas impossible que les personnes responsables de l’étude y consacrent de l’énergie, mais l’orignal demeure la priorité.
Mentionnons qu’une source travaillant auprès du Secrétariat aux affaires autochtones et du ministre, Ian Lafrenière, n’a pu confirmer nos informations. En revanche, ce dernier affirme que les deux partis arrivent au fil d’arrivée.
En ce qui concerne la communauté de Lac-Barrière, cette dernière devra à nouveau négocier avec le gouvernement du Québec. Selon nos informations, la communauté souhaiterait un retour de l’Entente trilatérale du Lac-Barrière, signée en 1991, entourant la situation de l’exploitation forestière dans le secteur.