Bois d’œuvre : une décision non fondée selon Amos
William Amos qualifie d’injuste et d’injustifiée la décision du département du Commerce américain d’imposer des droits compensateurs de 20 % sur les exportations canadiennes de bois d’œuvre vers les États-Unis.
Le député fédéral de Pontiac est d’avis que ces mesures affecteront l’industrie forestière en région ainsi que les emplois qui y sont rattachés. Voici la réaction de William Amos :
Selon les informations de l’industrie américaine, l’entreprise Produits forestiers Résolu se verrait imposer des droits compensateurs à hauteur de 12,82 %.
Si le maire de Maniwaki, Robert Coulombe, croit que des garanties de prêts aux entreprises forestières permettraient à l’industrie canadienne de passer à travers ce conflit, le député Amos est plutôt d’avis que de telles mesures nuiraient aux négociations en cours :
Selon lui, les initiatives financières mises de l’avant par le gouvernement sont suffisamment flexibles pour assurer l’aide que demande l’industrie forestière :
À l’exception de Résolu et de trois autres compagnies, les entreprises forestières devront payer des droits compensatoires de manière rétroactive sur 90 jours. Notons que cette décision d’imposer des droits compensatoires rétroactifs de près de 20 % est dénoncée vigoureusement par l’Union des municipalités du Québec.