Avenir du diocèse de Mont-Laurier ; le statu quo est demandé par la majorité des fidèles
En juillet
dernier, le Pape François a nommé Mgr Paul-André Durocher, archevêque de
Gatineau avec mandat de mener une étude sur l’avenir du diocèse et de lui
présenter ses recommandations.
À l’heure
actuelle, les deux premières phases de l’étude ont été réalisées avec la
consultation de divers groupes de personnes engagés au sein des communautés
chrétiennes du diocèse de Mont-Laurier.
Le projet
d’étude est entré dans sa troisième phase avec la tenue de consultations auprès
de la population. À cet effet, trois rencontres se sont déroulées au cours de
la fin de semaine dans la Vallée-de-la-Gatineau.
L’objectif était
de sonder l’intérêt des fidèles à réaménager le diocèse de Mont-Laurier dans le
but de regrouper les paroisses qui le composent aux diocèses limitrophes, soit
celui de Gatineau ou bien de St-Jérôme.
Selon le scénario
envisagé, les paroisses situées dans la Vallée-de-la-Gatineau seraient
fusionnées avec Gatineau alors que celles situées dans les Laurentides seraient
incorporées au diocèse de St-Jérôme.
Environ 200
personnes se sont opposées à cette proposition, samedi après-midi, à la salle
paroissiale du Christ-Roi. Mgr Durocher a d’ailleurs été surpris de la
mobilisation de la population, mais il a tenu à les rassurer :
Le curé de la paroisse de
l’Assomption, Sylvain Desrosiers a également été surpris de la participation de
la population de Maniwaki et des alentours à cette consultation. On l’écoute
sur le sujet :
La quarantaine de personnes à la rencontre de Gracefield vendredi était plutôt partagé sur la question comme le rapporte Réjean Major, marguillier à la paroisse St-Gabriel de Bouchette :
Selon les
arguments en faveur du statu quo, notons que financièrement, le diocèse de
Mont-Laurier serait encore viable pour cinq ou dix ans, mais la corporation ne
semble pas viable à long terme.
Des consultations sont prévues dans les Laurentides au cours des prochaines semaines et l’évêque de Gatineau, Mgr Durocher, souhaite qu’une décision soit arrêtée d’ici le printemps prochain.