Alliance autochtone du Québec : Robert Bertrand n'aurait pas la légitimité pour négocier avec le fédéral
Les dossiers controversés sont nombreux au sein de l’Alliance autochtone du Québec. Depuis l’élection contestée du grand chef Robert Bertrand en novembre 2015, le Regroupement visant l’affirmation et la sauvegarde des droits et intérêts des communautés de l’Alliance autochtone du Québec et de leurs membres a été créé. Celui-ci représente 12 communautés locales, qui représentent plus de la moitié des membres de l’Alliance. Les membres de ce regroupement dénoncent l’élection de Robert Bertrand et considèrent que Gérard Coulombe est le seul qui était éligible à l’élection de président grand chef.
Avec la décision récente de la Cour suprême du Canada concernant la reconnaissance des Métis et des Indiens hors réserve au titre d’Indien, selon le sens de la loi fédérale, de nouvelles rondes de négociations devraient s’enclencher avec le gouvernement canadien. Cependant, Gérard Coulombe est d’avis que Robert Bertrand n’est pas celui qui doit négocier au nom des membres de l’Alliance autochtone du Québec :
Toujours selon Gérard Coulombe, Robert Bertrand ne semble pas s’impliquer beaucoup dans le dossier des droits des Métis depuis la décision de l’arrêt Daniels. Il semblerait que seul l’avocat de l’Alliance autochtone du Québec ait travaillé à faire avancer les droits de ces communautés :
Il s’agit bien sûr d’un dossier très controversé au sein des membres de l’Alliance autochtone du Québec. Il reste à voir si l’élection de Robert Bertrand sera révoquée par la Justice.