Ail des bois: le MELCC rappelle l'importance de protéger l'espèce
Après de récents événements de braconnage reliés à l’ail des bois dans la Vallée-de-la-Gatineau, le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) rappelle qu’il s’agit d’une espèce menacée dont le commerce est interdit.
Si la récolte est tolérée sous certaines conditions, la cueillette de masse peut rapidement contribuer à son déclin. Dominique Bhérer, président de l’organisme Forêt vive, précise comment s’assurer d’une cueillette responsable :
Comme elle est une des premières plantes à émerger du sol au printemps, ses feuilles emmagasinent des minéraux du sol après la fonte des neiges pour les retransmettre au reste de l’écosystème lorsqu’elles se décomposent par la suite. L’ail des bois joue donc un rôle écologique important pour le maintien de la santé du sol des érablières, notamment.
Puisque l’espèce fait partie d’un écosystème interdépendant, les coupes forestières peuvent nuire à son cycle de régénération, comme l’explique monsieur Bhérer :
Selon les données recueillies par le Centre de données sur le patrimoine naturel du Québec (CDPNQ), seulement 30 sites de la région de la Vallée-de-la-Gatineau où se trouvent des plants d’ail des bois ont été recensés. Néanmoins, puisque l’espèce ne fait pas l’objet d’un recensement systématique, il est possible que l’espèce y soit un peu plus abondante.
Le MELCC mentionne que les plaintes liées au braconnage ou au commerce de l’ail des bois peuvent être adressées au bureau régional du Centre de contrôle environnemental du Québec (CCEQ) du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques à l’adresse courriel suivante: plaintes@environnement.gouv.qc.ca.
