Achat d’une propriété : quand la moisissure et les champignons viennent gâcher la fête
Une campagne de sociofinancement a récemment été mise sur pied afin de venir en aide à une résidente de la région qui a vu son désir de devenir propriétaire virer au cauchemar.
Véronique Lafrenière a acquis une propriété à Maniwaki en décembre 2023 dans l’espoir d’y vivre avec son fils. Cette résidence était vendue sans garantie légale. Elle a donc fait appel à un inspecteur qui a relevé certains éléments mineurs à corriger, mais qui n’avait rien décelé de majeur.
Après avoir entrepris des rénovations mineures à l’intérieur de la résidence, elle a finalement découvert la présence de champignons et de moisissure. La situation est telle que le bâtiment nécessite des rénovations majeures de plusieurs milliers de dollars afin d’être habitable, sans mettre en danger la santé des occupants. Cet argent, madame Lafrenière ne l’a pas, ayant mis la majorité de ses économies dans l’achat de cette résidence. L’un de ses derniers recours est donc l’espoir que la population lui vienne en aide par l’entremise de la campagne de sociofinancement. Cependant, le plus important pour la résidente de Maniwaki est de s’assurer que personne d’autre ne vive la même situation qu’elle.
Julien Chaput-Lemay, propriétaire et directeur du Groupe écoPlus, spécialisé dans les services techniques en bâtiment, explique qu’une simple analyse de l’air, coûtant quelques centaines de dollars, aurait permis de déceler la présence de champignons et de moisissure avant l’achat de la résidence :
Ce dernier explique qu’il existe peu de recours pour les personnes qui se retrouvent dans ce genre de situation, si ce n’est que d’accepter d’investir des milliers de dollars afin de corriger la situation ou encore de se départir de la résidence dans le cas où les propriétaires ne seraient pas en mesure d’assumer les coûts des travaux.