« Raves » de Kazabazua : la Sûreté du Québec n’a pas fait son travail selon Chantal Lamarche
Les deux festivals aux allures de « raves » de la fin de semaine dernière à Kazabazua, soit Omnia et Origin, ont suscité de vives réactions chez les résidents du secteur.
En plus de ne pas avoir été avisés de la tenue de tels événements, ces derniers ont été surpris d’apprendre qu’aucune autorisation n’avait été fournie aux organisateurs, tant du côté de la Municipalité que de la Santé publique.
Chantal Lamarche, préfète de la MRC Vallée-de-la-Gatineau, estime que les autorités ont manqué à leur devoir dans cette situation. Celle-ci aurait souhaité que la Sûreté du Québec, qui a été mise au fait des activités, procède au démantèlement du rassemblement, comme les agents l’ont fait dans les résidences privées l’hiver dernier. On l’écoute :
Du côté de la municipalité de Kazabazua, le conseil considère avoir effectué son travail pour éviter l’arrivée de centaines de festivaliers. Robert Bergeron, maire de Kazabazua, indique que son équipe n’a aucun pouvoir ni les effectifs requis pour demander l’arrêt des festivités. M. Bergeron maintient qu’il travaille d’arrache-pied afin d’en venir à une solution efficace pour les années à venir :
Mentionnons que la Sûreté du Québec a déployé des agents sur les lieux pour y faire de la prévention et de la sensibilisation. Pour l’instant, aucun constat d’infraction n’a été donné.
En tout, ce sont plus de 1000 personnes qui auraient pris part aux spectacles, qui se déroulaient sur des terrains privés agricoles. La MAPAQ n’aurait pas accordé son approbation aux propriétaires.