Actualité locale Par Natacha Desjardins |

Défaite pour les constables spéciaux des palais de justice

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Les constables spéciaux qui assurent la sécurité des palais de justice ont perdu dans leur requête à la Cour supérieure pour forcer le gouvernement à déployer plus d’employés.

La requête du Syndicat des constables spéciaux du gouvernement du Québec datait de 2016, soit bien avant les évènements qui sont survenus le 31 janvier dernier au Palais de justice de Maniwaki.

Plus précisément, le syndicat demandait à la cour d’affecter au moins un constable spécial dans chaque salle d’audience de la Cour du Québec en chambre criminelle, pénale, de la jeunesse et dans certaines causes civiles.

Le juge, Jean-François Émond, a affirmé que ce n’était pas à lui de prendre une décision considérant que le litige découle de la convention collective qui lie les constables à leur employeur.

Selon le premier magistrat, c’est un arbitre de grief qui devrait se pencher sur la question.

Rappelons que les constables spéciaux sont des agents de la paix formés pour porter une arme à feu. Dans plusieurs cas, le gouvernement affecte seulement un petit nombre dans un palais et se tourne vers des agents de sécurité privés pour le reste du travail.

Cependant depuis les évènements de Maniwaki, le ministère de la Sécurité publique a annoncé que jusqu’à nouvel ordre, chaque palais de justice comptera sur au moins deux constables spéciaux pour assurer la sécurité. Cette mesure est d’ailleurs soumise à une analyse pour déterminer si elle demeurera en vigueur.

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